Pourquoi ramoner ?

Risque de feux de cheminée

• Pourquoi ramoner ? Les dépôts présents dans le conduit peuvent être inflammables. ( calcin et mouton de suies). Le feu peut se déclencher soit par un brûleur de votre chaudière mal réglée et dont les flammes viennent ramollir et enflammer le calcin. Ou bien, une accumulation de goudron (bistre) dans votre conduit va s’enflammer et ce, sans prévenir ! Seul le passage régulier d’un professionnel qualifié et compétent pourra prévenir ce risque grave.

• La température résultant de la combustion de calcin peut dépasser 1000°C et occasionner dans le conduit des dilatations et fissurations. A la suite d’un feu de cheminée, un ramonage est obligatoire suivi d’une réhabilitation.

Réduire la pollution

• Des ramonages périodiques réduisent l’encrassement des conduits, mais également les émissions polluantes.

 

 

Risque d’intoxication

• Lorsque le conduit est trop encrassé son tirage est diminué : le refoulement dans l’habitation des gaz de combustion peut menacer la santé, voir la vie des occupants.

• 6000 intoxications au monoxyde de carbone et 300 décès / an sont à déplorer.

Faites des économies

• Un entretien périodique des installations améliore le rendement et augmente la fiabilité.

• Des ramonages réguliers permettent de réduire la consommation de combustible de 7 à 10 % .

• 1mm de suie sur les parois du générateur ( poêle, chaudière…) réduisant l’échange thermique se traduit par une baisse du rendement de 7 %.

 

Obligations légales

• Le règlement sanitaire départemental type ( article 31.1, 31.2, 31. circulaire modifiée de 1978) entretien, nettoyage et ramonage des conduits de fumée et de ventilation indique et précise l’obligation de ramonage des conduits de fumée.

• Obligation de ramonage 2 fois an pour le bois, fioul et charbon.

• Obligation de ramonage 1 fois par an pour le gaz.

• Le ramonage doit être effectué par une entreprise qualifiée.

• Le ramoneur doit être diplômé (décret du 2/04/1998 n°98-246) la personne qui exerce ce métier doit être diplômée pour l’exercice de ce métier, ou à défaut avoir 3 ans d’expérience professionnel acquise avant ce décret de 1998.